Redéfinir l’efficience, la suffisance et l’autonomie
Pour comprendre le management frugal il est nécessaire de distinguer ces notions souvent floues entre la sobriété, la frugalité, l’efficience et l’autonomie.
Ma définition du management frugal :
- Cultiver une posture d’acteur de changement
- Développer une stratégie née des contraintes
Avec cette définition du Management Frugal, voilà les définitions que j’ai adopté des termes cités ci-dessus :
La sobriété c’est l’équilibre d’autonomie, de la suffisance et de l’efficience et c’est un moyen de développer la résilience ainsi que de promouvoir une gestion de ressource décentraliser. C’est aussi un moyen de remettre en question ces besoins et faire fructifier les ressources disponibles.
La définition que j’utilise dans le Management frugal c’est la définition philosophique de la sobriété volontaire qui est un mode de vie qui consistant à réduire intentionnellement sa consommation, de faire moins, faire le juste nécessaire.
La définition officielle selon le GIEC : La sobriété est un ensemble de mesures et de pratiques quotidiennes qui permettent d’éviter la demande d’énergie, de matériaux, de terres et d’eau tout en assurant le bien-être de tous les êtres humains dans les limites de la planète.
La suffisance fait référence au fait de disposer suffisamment de ressources pour atteindre un objectif défini. Cela signifie avoir accès aux ressources nécessaires (les compétences, financement, énergie….) pour mener à bien un projet. Cc’est aussi possible qu’une ville soit en surproduction d’une certaine ressources qu’elle peut échanger pour répondre à d’autres besoins.
L’autonomie désigne le niveau d’indépendance et d’autogouvernance dont dispose un groupe, une organisation pour prendre des décisions et exécuter des tâches. Dans le contexte d’une organisation, l’autonomie peut faire référence au niveau de liberté dont disposent les employés pour accomplir leur travail.
Il y a souvent une confusion entre les termes d’autonomie et auto-suffisance dans le contexte d’une voiture électrique par exemple ou une maison autonome en énergie ou un écovillage autosuffisant.
Ces trois concepts sont interdépendant, mais les distingué apporte de la clarté dans le contexte de la gestion des ressources.
L’autonomie de décision et autonomie de dépenser de l’argent est gérer les ressources d’une façon indépendante. La question piège se pose quand il y a l’autonomie mais qu’il n’y a pas assez de ressource financière par exemple pour être autosuffisant. C’est une fausse liberté et demande donc de faire appel à l’ingéniosité et des partenariats pour accéder à l’abondance ailleurs. L’autonomie demande à la base aussi de la confiance.
L’efficience — Optimiser l’usage des ressources existante, réduire les gaspillages, pertes de temps …
La frugalité c’est l’efficience à faire fructifier les ressources sans en abuser (définition de Philippe Madec) et la liberté d’aller chercher des ressources à travers des partenariats pour retrouver la suffisance. Avec l’autonomie et la liberté vient la responsabilité.
L’efficacité — Répondre à un besoin urgent mais pas forcément d’une façon efficiente
D’autres réflexions :
La vision de la démocratie participative selon Gandhi
Pour aller plus loin je vous invite à découvrir la notion du “Swaraj”, la vraie démocratie décentraliser.
Avoir la peau dans le jeu
Selon le framework développer par Dark Matter Labs, il est nécessaire d’avoir le peau dans le jeux (skin in the game) pour toutes les parties prenantes, ce qui demande de trouver un équilibre entre les éléments suivants :
- Le pouvoir ‒ la capacité de faciliter les décision et les conditions
- L’autonomie ‒ la liberté d’agir en bonne conscience
- La responsabilité ‒ La capacité d’agir / et justifier ces actions et ces décisions (responsibility / accountability ??)
- Gestion de risque — Assumer les conséquences des résultats
